La confiance qu’accordent les individus aux associations de consommateurs pour protéger leurs intérêts face aux acteurs marchands est au cœur de la mission consumériste. Il est donc important d’identifier les facteurs sur lesquels repose cette confiance. Les résultats d’une étude qualitative (51 répondants) et d’une étude quantitative (315 individus) montrent que l’intention d’accorder sa confiance à une association de consommateurs dépend du degré de légitimité cognitive, pragmatique et morale qui lui est reconnu. Par ailleurs, l’effet de la légitimité pragmatique sur l’intention de confiance varie selon la vulnérabilité perçue des individus face aux acteurs marchands. En revanche, la vulnérabilité perçue ne modère pas la relation entre la légitimité cognitive ou la légitimité morale et l’intention de confiance dans les associations : elle a une influence directe sur cette variable à expliquer.
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Au sein des écosystèmes entrepreneuriaux (EE), les structures d’accompagnement entrepreneurial (SAE) font face à un renforcement de la concurrence avec l’entrée de nouveaux acteurs. Pour préserver leur attractivité vis-à-vis des porteurs de projets, ces structures doivent renforcer leur légitimité. Pour autant, la question de la légitimité des SAE au sein des EE est absente de la littérature. Pour y répondre, la recherche s’appuie sur la théorie néo-institutionnelle et propose de considérer l’écosystème comme un champ organisationnel. L’article vise à développer une échelle de mesure, en nous concentrons sur les perceptions des entrepreneurs. En se basant sur la littérature et plusieurs études empiriques, nous avons validé une échelle de mesure de la LEE comprenant trois dimensions : utilitaire, existentielle et socio-économique.
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